Petit post de captures du jeu Mad max d'Avalanche édité par Warner bros pour confirmer mon message précédent. Au début dans le jeu j'ai cru que c'étaient des mannequins utilisés par les Warboys (combattants fanatiques, allez donc voir le dernier film) comme épouvantails. Bin non, selon les créateurs du jeu ce sont bien des cadavres. D'ailleurs quand on regarde de près, ce sont tous des hommes sans pilosité, du même âge (ce monde post-apocalyptique doit donc être extrèmement peuplé de jeunes mâles entre 18 et 30 ans, alors qu'on n'y rencontre quasiment pas de personnages d'enfants - j'ai du en croiser trois en 46h de jeu). Ils ont tous les parties génitales pudiquement couvertes... Ridicule pudibonderie qui fait cacher le scrotum d'un individu mais montrer sa tronche en bouillie... bah.

Notez dans la seconde capture l'ironie des développeurs et graphistes : un canard en plastique jaune dans une baignoire de sang... Ha ha... trop drôle.

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Je recopie ma critique postée sur GameKult, le site - fidèle à sa réputation de sévérité - l'ayant noté à 6 sur 10.

Je comprends bien la critique. C'est vrai que les missions sont répétitives, que les boss sont tous identiques (avec des skins différentes), que les mécaniques de l'open-world sont un peu génériques et plaquées sans génie (cf Red Dead, Batman...). J'ajoute en plus ces insupportables bruits de moteurs qu'il faut couper rapidement avec les réglages audio, le peu d’intérêt de l'essence qui coule à flot au lieu d'être une denrée rarissime et la perverse propension aux macabres confitures de cadavres étalées çà et là en brochettes ou bassines pleines.

Il n’empêche que le jeu propose un univers d'une rare beauté naturelle, un monde eschatologique brutal et sauvage, plein de vent et de poussière, de couchers de soleils et de tempêtes monstrueuses. En dirigeant ce héros grognant et expressif comme une armoire normande, on découvre et on tatane à coups de poings des hordes de paltoquets indisciplinés, de warboys insolents et vantards, on conduit un vieux bolide cabossé sur des routes poussiéreuses en balançant des fléchettes explosives sur des véhicules crasseux. On pacifie patiemment un territoire plein de méchants. Et après 46h de jeu, le niveau de satisfaction est plein comme le réservoir de la Magnum Opus, celui-là même qui ne désempli jamais.

Certes, sur une telle license, on pouvait s'attendre à une bonne dose de violence et de surenchère. Mais là c'est un peu beaucoup quand même.