J'ai beaucoup joué à The Division, la nouvelle license d'Ubisoft, comme j'ai beaucoup joué à Destiny, auquel il ressemble beaucoup.

un TPS dans un NewYork givré

Le compteur de Steam m'indique 164 heures, ce qui est encore loin de The Elder Scroll Online et ses 258 heures... J'ai gouté à l'univers d'anticipation eschatologique, le jeu prenant comme point de départ le retour de la variole, cette sympathique maladie qui tuait une personne sur trois, défigurait les autres et qui a participé au génocide amérindien. Disparue de la surface du globe en 1974, la maladie a assez peu de chance de ressurgir, puisqu'il me semble que même les souches conservées pour les vaccins ont été détruites, néanmoins le point de départ est donc que la population mondiale est décimée, NewYork (oui... bon...) est aux prises de bandits, pilleurs, illuminés ou sectes paramilitaires, vous faites partie d'une société secrète de justiciers (la fameuse division) qui va pacifier tout ce petit monde à grand renfort de munitions.

Les scènes de charniers sont induites par le scénario mais finalement les développeurs n'ont à mon avis pas abusé de la chose pour sombrer dans le gore que je dénonçais précédemment. Les corps sont souvent entassés dans des sacs, il y a néanmoins quelques scènes de violence un peu gratuite que je m'empresse de relever à chaque fois, vous connaissez ma petite perversion. Voici donc quelques captures du jeu.

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Voici la petite critique que j'ai écrite une fois le jeu fini.

Pas très original dans son principe de pandémie terroriste new-yorkaise, The Division a quand même su me captiver par son habile mise en scène et sa direction artistique. Ma note est donc proportionnelle au temps passé et au plaisir pris.
Les missions sont bien balancées, le décor est réaliste (ces matériels de confinement, sac à cadavres disséminés, espaces abandonnés...) et une vraie réussite artistique, ce qui fait que j'ai rarement vécu une telle immersion dans le post-apocalyptique noir. On retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts que Destiny : refaire les mêmes missions jusqu'à la nausée, boss qui ne diffèrent des autres méchants que par la quantité de munition dont il faut les farcir pour les dézinguer, cumuler patiemment des crédits pour générer la ressource qui vous permet de produire le bidule qui permet de créer le machin qui vous sert à avoir une arme plus dévastatrice. L'épluchage des stats et des ressources est tout aussi casse-tête.

La Dark-zone est une bonne idée mais c'est vrai qu'elle se peuple hélas de joueurs indélicats qui bougent en grappes et vous dézinguent en one-shot sans que vous puissiez comprendre pourquoi... Pas bien fun...

Le jeu restera un bon moment, long et dense, beau et bien conçu, je l'ai exploré de long en large. Moins beau que Destiny, plus proche de nous avec son ambiance espionnage/anticipation, plus accessible.

En plus je tire mon chapeau à tous ces personnages qui courent sur des trottoirs neigeux, glacés ou trempés sans JAMAIS glisser ni se casser la gueule...